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Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie
Le "Vieux Code" : la royauté vraie
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Le "Vieux Code" : la royauté vraie |
Pour revenir au début de cette publication sur "Le "Vieux Code" : aux origines de la Chevalerie" Avec quelques variantes nous retrouvons le mythe d’origine égyptienne dans les "Chroniques d’Écosse" qui nous apprennent que l’un des ancêtres des écossais serait un grec nommé Gathelus qui gagna une grande bataille pour le compte de pharaon et « le roi pharaon lui donna sa fille, nommée Scota, en mariage » . Depuis l’Égypte, ils voyagèrent vers l’Espagne et Gathelus « appela ses sujets Scottish en l’honneur et pour l’affection de sa femme » . Le docteur Keating, l’autorité la plus renommée sur l’histoire irlandaise raconte la même histoire avec le même fondement ajoutant que « Scota donna à son époux deux fils ». Après vingt-six ans passés en Espagne, le groupe se mit à la recherche d’une île de l’Ouest connue de ses habitants. Il est intéressant de noter que les appellations anciennes de l’Espagne et de l’Irlande sont phonétiquement proches : Ibérie et Hibernie. Le commerce avec les îles lointaines (Angleterre, Écosse, Irlande) est attesté par des historiens comme Hérodote. Il y a abondance d’évidences que le commerce florissant de métal (étain) existait dans les Îles Britanniques au moins dès 1500 avant JC. Quelques-uns des plus anciens habitants d’Espagne et des Îles Britanniques étaient des Hébreux de descendance sémitique. Nous nous devons ici d’évoquer une étude réalisée par deux auteurs Messod et Roger Sabbah dans « Les secrets de l’Exode - L’origine égyptienne des hébreux » [1], qui sont convaincus que les hébreux sont en réalité les fidèles du Pharaon Akhenaton qui auraient fui les persécutions, pour certains, bien au-delà de la Terre Sainte. Que l’on croie ou pas à leur hypothèse, cette version présente de curieuses concordances avec l’histoire des origines de L’Irlande et de l’Écosse. Citons un texte datant de 1440 rédigé par un chroniqueur écossais : Walter Bower, qui retrace dans le Scotichronicon l’histoire du peuple écossais depuis les temps anciens. Version des origines égyptiennes de l’Écosse mentionnées également dans la Déclaration d’Arbroath, important document rédigé en 1320 par trente-huit nobles écossais quelques années après la victoire de Robert Bruce à la bataille de Bannockburn (1314) déjà évoquée. Cette Déclaration d’Arbroath est une exaltante plaidoirie envoyée au Pape Jean XXII, pour lui demander d’appeler les anglais à cesser leurs assauts. Ce document est conservé dans un étui hermétique aux Archives nationales d’Écosse à Édimbourg, Il y apparaît que la noblesse écossaise connaissait ses origines égyptiennes. En voici un extrait : « Nous savons par les chroniques et les livres des anciens que parmi les autres nations célèbres, la nôtre, les Scots [ancien nom des écossais], a bénéficié d’une grande renommée, elle est venue de la grande Scythie par la mer Tyrrhénienne [mer Méditerranée] et les Colonnes d’Hercule [détroit de Gibraltar], qu’elle est restée longtemps en Espagne au milieu des tribus sauvages et qu’elle n’a jamais été soumise à aucune race étrangère. Puis, douze cents ans après le passage de la mer Rouge par les hébreux, notre peuple est venu dans le pays qu’il occupe maintenant. » [2] L’Histoire légendaire de l’Irlande raconte que, environ six siècles avant l’ère chrétienne, un prophète d’un âge avancé vint d’Égypte via l’Espagne et arriva sur la côte Nord-est de l’Irlande. Une princesse et son compagnon-scribe nommé « Simon-Bruch » ou « Bruch » l’accompagnaient. Il est rapporté qu’ils transportaient avec eux un coffre mystérieux et une grosse pierre brute appelée « Lia-Fail » qu’ils gardaient avec beaucoup de révérence. La main rouge ou la main ensanglantée apparaît comme étant un emblème d’origine hébraïque de la tribu de Zarah-Juda dont les descendants colonisèrent l’Irlande et fondèrent une dynastie royale. La Bible relate comment au moment de la naissance des deux jumeaux, dont l’un serait le vrai roi de droit divin, la sage-femme avait préparé un fil écarlate pour marquer l’héritier légitime. La main de l’enfant considéré comme l’aîné, le vrai roi, sortit en premier du ventre de sa mère et cette main était couverte de sang. Cette naissance fut attribuée aux enfants de Scotia. Le nom « Zarah » qui est traduit par "écarlate" remonte à l’aube des origines de la branche rouge de l’histoire ancienne irlandaise. Cette histoire disait clairement que les anciens israélites avaient traversé la mer Rouge au XVème siècle av. J.-C, ce qui daterait le début de la migration des « Scots » depuis la grande Scythie au IIIème siècle av. J-C. Deux auteurs anglais, Michael Baigent et Richard Leigh [3], ont entrepris de longues recherches qui leur ont permis de retrouver la trace de la venue de templiers français en Écosse vers 1307 - principalement dans l’île de Mull - et de leurs relations avec une chevalerie celte : l’ordre du rameau rouge ou de la branche rouge qui revendique des origines très anciennes en rapport avec la deuxième fonction de la société telle qu’elle existait au temps des druides. Le linguiste, philologue et comparatiste Georges Dumézil (1898-1986), étudiant les mythes des Indo-Européens dégagea un schéma récurrent dans lequel les classes de la société correspondent à 3 fonctions spécifiques : Trois symboles se trouvent liés au secret du sang royal ou du vrai roi. Le dragon, accompagnant les rois de sang sacré comme référence aux Veilleurs, sera abondamment représenté dans l’armorial héraldique ainsi que dans l’armement des chevaliers. Merlin s’est chargé de l’éducation d’Arthur, le pen thriag , le pendragon, le fils des dragons. L’héritage de Melchisédech se perpétue avec Jésus. Arthur deviendra le représentant du Christ et un roi chrétien. Mais dans son cœur, il garde les secrets transmis par son maître, son initiateur : Merlin. Arthur et ses chevaliers seront les gardiens du « Vieux Code », de l’antique secret des origines de l’homme et de la sagesse, et les descendants des premiers chevaliers venus du monde antique. Mais, désormais, les héritiers du vrai roi adoptent l’emblème du cerf au collier rouge, en référence à la naissance du vrai roi, ou doré, et/ou couronné que nous allons retrouver au cours de l’histoire : le « vrai » roi symbolisé par un cerf. La représentation du Roi sous la forme d’un cerf perdurera longtemps comme nous le montre ce tableau représentant la duchesse de Montmorency en compagnie d’un prince de sang. Ainsi le cerf demeurera une représentation du vrai roi, du roi caché. C’est la vue d’un cerf royal porteur d’une croix entre ses bois qui causa la chute de cheval mortelle de Philippe le Bel, le roi maudit, exécuteur de l’archétype de la Chevalerie, celle de l’Ordre du Temple. Tournons-nous maintenant vers un autre symbole en lien avec la royauté et le mythe du Graal : la pierre de la destinée. La pierre dans la tradition hébraïque L’apôtre Paul nous apprend qu’une pierre ou un rocher accompagna les Israélites pendant leur errance de quarante ans dans les contrées sauvages du pays d’Égypte à celui de Canaan et cette pierre à travers sa signification spirituelle représente le principe fondateur sur lequel s’appuie la Foi : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » [5] La tradition hébraïque et maçonnique nous informe que la "pierre de Béthel" devait se trouver dans le temple de Jérusalem. Au sujet du couronnement des rois de Juda nous trouvons une pierre-pilier spéciale jouant un rôle important. Avec Scotia et ses lévites devenus les Scots mais aussi les Tuathas de Danann, elle serait arrivée en Écosse apportée d’Irlande. Pour l’anecdote, l’ancien nom de l’écosse est Alba. Lorsque le pays fut envahi par les Scots, elle prit le nom de Scotland : le pays des Scots. Quand le roi légitime d’Irlande ou d’Écosse met ses pieds sur la pierre, on dit que la pierre rugit de joie. La pierre dans la tradition celtique Volée en 1296 par le roi Édouard Ier, placée dans l’abbaye de Westminster, la pierre a été scellée sous le trône et utilisée pour les cérémonies de couronnement de 1308 au 30 novembre 1996, date à laquelle la reine Élisabeth avait ordonné de la rapporter au château d’Édimbourg. Nous comprenons l’importance des nations celtiques dans la transmission du secret des Veilleurs, d’Abraham, de Melchisédech. Il a toujours existé des liens et des échanges entre les groupes qui détenaient ces connaissances. L’époque des croisades illustre ce propos. Et nous considérons comme logique qu’au moment où Philippe le Bel donnait l’ordre d’arrêter les Templiers, la plupart de ceux-ci partirent chercher refuge auprès des nations et des groupes amis. Pour lire la suite, voir ci-dessous. |
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Les illustrations proviennent des sites :
[1] Messod et Roger Sabbah - Les secrets de l’Exode - Editions Jean-Cyrille Godefroy - 2003 [2] Declaration of Arbroath, Edimburgh University Press, 1970. Traduction Sir James Ferguson et Céline E. Colgan [3] Michael Baigent & Richard Leigh – Des Templiers aux Francs-Maçons - Editions J’ai lu - 2009 [4] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mytho... [5] Matthieu 16-18 |
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