C’était il y a bien longtemps...
L’automne a semé ses ors sur toutes les frondaisons. Les richesses factices de sa corne d’abondance se sont déversées depuis le houppier des grands chênes centenaires jusqu’aux charmes, et de là, cascadant sur les bouleaux et glissant sur les tilleuls, elles ont atteint les plus humbles ronciers, les teignant d’écarlate.
Du haut des collines, on ne voit qu’un moutonnement de jaunes, d’ocres... et de cuivres, de roux et de rouges, dont le relief (…)