Le silence
Toujours là, compagnon fidèle du temps qui passe,
Il se découvre, s’apprend, s’écoute, et embrasse.
Il se donne à tout moment aimante maîtresse,
Pour comme elle en mon âme devenir prêtresse.
Pourtant bavard en moi-même il se découvre,
La nature m’aide, mon cœur enfin LE recouvre.
Silence c’est LUI, encore faut-il le faire pour l’ouïr,
Douceur au cœur et pouvoir enfin me réjouir.
Un murmure révélateur féconde ce silence,
Pour me délivrer et tutoyer l’immanence.
Merci à LUI.