Tout d’abord l’identification : il s’agit bien de Chimère, bestiole à tête de lion, corps de chèvre (d’où les sabots fendus) et queue de serpent, fille de Typhon aux cent têtes et d’Echidna. Elle fut vaincue par Bellérophon monté sur Pégase, sans doute le reste de la scène représentée.
Là, ça devient très intéressant parce que les mythes de Bellérophon et de Thésée ont été repris dans l’école théologique d’Alexandrie dès le IIIe siècle comme analogie du Christ vainqueur de la mort et du "prince de ce monde", assimilé à l’antique serpent. Il n’est donc pas étrange de les représenter dans (…)