Ainsi la pierre n’est pas toujours positive, en apparence.
Quiconque a cheminé avec un caillou dans sa chaussure ou une lourde pierre au fond du cœur sait de quoi je parle.
Pourtant nous savons que c’est dans l’adversité que nous nous dépassons sur tous les plans.
Chacun selon sa méthode, avec ses outils propres :
"Ce n’est pas dans la facilité que se conquiert le ciel."
Et si nous passons l’épreuve avec notre foi vive et intacte, elle sera acquise et aura peu de chance de se représenter, ou alors de façon plus légère, pour mesurer le chemin parcouru.
La facilité n’est pas pour celui qui veut avancer.
L’important je crois est ce que nous faisons de ces expériences difficiles. Il est l’heure de s’interroger.
Comment me positionner par rapport à ce qu’il m’est donné d’expérimenter ?
Qu’est-ce que cela m’apporte ?
De quoi la souffrance m’a-t-elle enrichie dans ma vie ?
On peut prendre l’exemple de l’huître dans la mer.
On sait que l’huître est une magicienne qui fabrique parfois des perles précieuses.
En fait au départ il s’agit d’un intrus, un petit caillou, un petit poisson rentré dans sa coquille et qui la dérange, qui la blesse car elle est très délicate.
Alors, avec la nacre de sa coquille intérieure elle recouvre ce petit caillou pour le rendre moins blessant, moins irritant, plus doux.
Au final cela fait quelque chose de beau et précieux. Donc on peut dire que l’huître est une sorte d’alchimiste qui s’ignore. Pierre noire, pierre blanche...
Peut-être est-elle ici la pierre philosophale, celle qui amène à un éveil ultime de la conscience ?
Taillée dans un cristal d’émeraude ?