Et pourtant des hommes ont recherché le désert depuis qu’existent des villes et des civilisations, fait de l’ascèse le quotidien de toute une vie. J’en ai rencontré et j’ai aimé l’enfance sereine de leur regard, non pas l’enfance immature qui balbutie la vie mais l’enfance intemporelle de qui a lâché les sables et les boues qui obstruent les canaux subtils.
Mais n’est-ce pas encore un apparent déséquilibre qui équilibre en fait le matérialisme d’une société tournée vers l’extérieur, les biens périssables, la consommation consumante ?
Nul homme n’est une île !