Il y a eu débat c’est certain et le débat continue.N’est-ce pas le but de cette communication sur internet ?
Saint Bernard que j’admire a préché pourtant la croisade. Jean-Pierre Bayard dans un de ses écrits le qualifiait d’homme violent. Pourtant R. Guénon et d’autres en font un initié.
Beaucoup de saints ont eu des limites de compréhension et des agissements contestables, saint Louis par exemple.
Pourtant leur culte n’est pas que de l’idéologie, il ont été malgré leurs défauts et leurs erreurs saisis et portés par la grâce.
Il me semble que l’auteur de cet article pouvait ne pas ignorer l’aspect fanatique de cette lutte contre l’arianisme mais qu’il a voulu mettre en évidence une spirtualité ancienne, édifiante toujours vivante et active.
Pour ma part je ne peux pas laissez de côté la conclusion de l’article qui nous interpelle et nous pose la question "et nous ?" au de là des croyances.Il me semble que les problèmes de l’humanité aujourd’hui sont tels que nous n’avons plus envie de nous casser la tête avec les querelles de dogmes et de doctrines.
Si certains trouvent dans la divinité du Christ une force spirituelle pour agir envers l’homme et la terre c’est beau, même si cette foi dans le passé s’est édifiée dans les conflits et des injustices, peut être des entraves à la vérité pure.
Revenons à l’essentiel !
St Nicolas patron de l’enfance...
Elle en est où l’enfance dans le monde ?
Le rapport que vient de rendre l’Unicef est épouvantable !
Sur deux milliards d’enfants qui vivent dans le monde la moitié sont dans la pauvreté.
Au moment de ma naissance dans les années 60 un américian publiait un livre :
"Quelle terre laisserons nous à nos enfants ?"
La situation n’a fait qu’empirer.
Je lis cela dans l’édito de Ouest France d’aujourd’hui par Jean-Claude Pierre, porte parole du réseau Cohérence.
Il cite aussi Pierre Rabhi dans son livre "Paroles de Terre" publié en 1996
chez A Michel :
"Quels enfants laisserons-nous à la terre ?"
Et en effet cette génération aura à affronter des problèmes gigantesques et nous les avons affaiblis en les laissant sans racine culturelles et spirituelles, sans armature morale.
Noël est le triomphe de la marchandise, de la bouffe sur l’esprit du Christ que nous le concevions comme Dieu incarné ou comme un Maître illminé ou encore un sage ou pourquoi pas un révolutionnaire social.
J’aime bien dans cet article l’évocation de l’homme tout simple rencontré par hasard et qui fait le bien discrétement.

"J’ai voulu faire le bien mais je n’ai pas voulu faire de bruit car j’ai vu que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit" comme disait LC de Saint Martin.

Cordialement.

Marc