Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
|
Pour revenir au début de cette publication : "Thérèse de Lisieux" Il est 19h20. C’est l’aube du XXè siècle. Aux fins fonds de la Normandie, décède dans des souffrances immenses une toute jeune femme. Elle a 24 ans. Depuis neuf ans, elle vit à Lisieux la vie simple et retirée d’une Carmélite. Quelques mois après sa mort, la voilà célèbre dans toute la France et bientôt dans une grande partie du monde. Moins de vingt-cinq ans plus tard s’ouvre au Vatican son procès de béatification. Le Pape Pie XI la proclame sainte le 17 mai 1925. Si l’an mille a vu les campagnes se couvrir d’un blanc manteau d’églises - pour reprendre un mot célèbre - l’approche de l’an 2000 les a vu presque toutes s’orner d’un duo quasi incontournable de statues : Jeanne en armure tenant son étendard et Thérèse en habit de religieuse portant une brassée de roses. Non ! L’une et l’autre ont été canonisées en ce premier quart du XXè siècle à cinq ans d’intervalle, jour pour jour. L’une et l’autre sont liées au pays dans lequel nous résidons puisque le Pape Pie XI fait de Jeanne d’Arc la Patronne de la France au sortir de la Première Guerre Mondiale et que le Pape Pie XII instituera Thérèse de Lisieux, Patronne Secondaire de la France le 3 mai 1944. Le 24 août 1997, le Pape Jean Paul II au cours de la messe de clôture des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris annonce devant plusieurs millions de fidèles que le 19 octobre de cette même année, jour des Missions dont la jeune Carmélite est la Patronne Principale depuis 1929, il proclamera Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face : Docteur de l’Eglise. De nombreuses gorges se serrent. Jean Paul II est très, très longuement applaudi. Durant sa vie, Thérèse de Lisieux n’a jamais eu d’apparition. Dieu ne lui a pas parlé, ni aucun de ses ambassadeurs célestes. Elle n’a pas eu d’extase mystique. Elle n’a fait aucun miracle. Elle n’est entourée d’absolument aucun phénomène "étrange". Pendant neuf ans, elle a vécu la vie simple et retirée d’une Carmélite.... Permettez-moi de vous emmener au coeur de l’histoire, par les chemins sur lesquels j’ai été conduite et dont les paysages m’ont permis de mieux comprendre celle que l’on a coutume d’appeler "La Petite Thérèse" et qui est pour moi l’un des personnages essentiels de cette fin de cycle. A travers ce voyage et les personnes que nous rencontrerons, les uns verront une certaine parenté spirituelle, d’autres reconnaîtront des âmes - soeurs - multiples, d’autres encore verront une seule âme. Sachez que tout cela est ici de peu d’importance. En spéculant, nous resterions dans les méandres du mental et tel n’est pas notre propos. Ouvrons plutôt nos esprits et laissons-nous conduire par Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face aux portes de l’âme universelle. Pour lire la suite : "Thérèse et Jeanne d’Arc" |
Pour répondre à cet articlePour consulter le forum lié à cet article |
|
Cette page a déjà été visitée 3125 fois.
D'autres articles du site à consulter sur les thèmes traités ici : |
Pour ajouter un nouveau commentaire à cet article |
Accueil - Alphabétiquement vôtre - Sur les Routes - Horizons Traditionnels - Champs du monde - Plan du site Copyright © 2002/2024 - Les Baladins de la Tradition |