La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
dimanche 22 janvier 2012
par Méline William
Il semblerait que l’activité récréative favorite des êtres soit d’écouter de la musique : si effectivement pour la plupart celle-ci ne reste qu’au rang de simple distraction vouée à "adoucir les mœurs", pour d’autres en revanche, le choix des musiques ou chansons procède d’une autre démarche ou répond à d’autres aspirations plus élévatrices, plus spirituelles.
S’il est vrai que l’on pense communément que la "spiritualité" emprunte plus habituellement la voie des "beaux discours" voire des sages écrits, on la trouvera cependant, si l’on est à l’écoute dans certaines chansons que l’on peut qualifier sans aucun doute de particulièrement inspirées : « si un chant merveilleux vient bercer ton âme, écoute-le sans étonnement, car c’est ainsi que le Divin Se manifeste en toi » (Du Maître à l’Elève).
On peut penser de prime abord, aux chants dit "negro spirituals" mais dont la connotation religieuse manque de cette universalité qui caractérise le propos dit spirituel. Le Moyen Age fût particulièrement porteur en ce domaine à travers l’Art de la Chevalerie et de l’Amour courtois, et c’est d’ailleurs un groupe néo-médiéval qui retiendra ici notre attention tant leur oeuvre est riche de ces valeurs spirituelles.
La réputation des "Derniers Trouvères" [1] n’est plus à faire : ils vont « par les routes par les chemins » [2] car « l’Ame passe par tous les chemins » (Khalil Gibran, Le Prophète)… et « sur les chemins de la Vouivre » car « l’Ame ne va pas en droite ligne, ni ne croît comme un roseau » (K. Gibran, idem).
Peu de fêtes médiévales qu’ils n’aient animées de leur présence conviviale, de leurs chants enthousiasmants et de leur philosophie rayonnante, dans la lignée de celle du Moyen Age dont ils maintiennent l’Esprit en véritables Fidèles d’Amour, ces Fidèles du Fine Amor, inspirés de la « Madonna Intelligenzia » (Dante). Ainsi, « fidèles à l’Immortel, au vrai Réel (…) les derniers Trouvères, Fidèles d’Amour, » transmettent-ils Vérités et Valeurs universelles intemporelles « parcourant le temps, parcourant l’immensité » [3], à travers un répertoire de chansons de leur composition propre ou de leur auteur et parolier Florian Lacour [4].
Nous nous pencherons sur leurs chants les plus emblématiques, porteurs de messages spirituels issus de la Tradition. Spirituels ? « Où il y a de l’Esprit, de la Finesse, de l’Intelligence » dit le Petit Larousse ; alors vérifions cela …
Le Monde et la condition humaine … Très « concrète », la chanson des Quatre Eléments donne un Message traditionnel : « Connais le Feu, connais la Terre, connais l’Eau et connais l’Air ». Les quatre éléments sont en effet constitutifs des structures de base terrestres par lesquelles l’Etre, lui-même vu sur les « seuls trois plans identifiables de toute manifestation humaine : physique, relationnel-émotionnel, mental, accède ainsi à la Connaissance des Structures universelles » (Emmanuel-Yves Monin, L’Univers en Code Barres). C’est l’être humain perçu dans sa totalité d’être (Symbolique du chiffre 7) sur le plan de l’Univers, du « monde achevé » des chrétiens, symbolisé par le chiffre 12.
Ne pas oublier par ailleurs que sur cette terre, nous chantent-ils : « Nous sommes tous ensemble dans le même bateau, le fier équipage d’un même bâtiment, sur le même océan, sous le même firmament » ! Message de l’Unicité de tous les êtres humains. Mais pour cela, est-il dit : « monte au sommet du grand mât et d’en haut regarde en bas » ; car seul le retour au Point Source permet, depuis ce point unitaire, la vision du multiple, du binaire terrestre et par voie de conséquence la « réconciliation des opposés » (Nicolas de Cues). En effet, même « par des chemins contraires, nous suivons de nos paumes les lignes de force du même feu. En toi seul, Seigneur, elles se retrouvent » (Saint-Exupéry, Citadelle).
En la conscience de cette unicité, « comment sur cette terre pouvoir mériter d’être digne, d’être utile à mes frères » ? Comment faire œuvre utile à l’humanité ? « La Satisfaction du Travail bien fait est tout ce qui compte … signalisation de l’Amour qui essaime … ». Ainsi « construction de tours qui s’élèvent », de cathédrales et autres chefs d’œuvres dont « point vanité ni pavanerie » ne tirent leurs illustres bâtisseurs souvent inconnus [5]… La contemplation en remplit de joie tout autant que d’admiration révérencieuse car « la Beauté de l’Ouvrage divin ne doit pas être rapportée à celui-ci, mais bien au Maître d’œuvre de la Beauté du monde qui est celle de Dieu » (Ibn Arabi, Traité de l’Amour).
Et à leur vue parfois alors « nostalgie de la perfection des commencements […] de ce Monde frais, pur et « fort » tel qu’il sortit des mains du Créateur », « nostalgie du paradis » (Mircea Eliade, Le sacré et le profane). Nostalgie propulsive pour ces chercheurs de Paradis à qui aide apparaît et …
Les Aides-Repères pour les « Chercheurs de Paradis » … Les Derniers Trouvères nous en assurent : l’Aide est donnée par « l’Etoile », « aux pèlerins … qui trouvent l’oasis en suivant sa lumière ». C’est l’Etoile flamboyante, source de Lumière dont « les douze rayons éclairent les ténèbres tout au long de la route », au sein de l’Univers comme au sein du cœur de l’Etre humain dont il en est le microcosme.
Et « quand je saurai te voir je serai enfin Moi, et quand je serai Moi, je serai enfin Toi ». Certes alors repos ou réjouissances en l’oasis trouvée en et par l’Etoile « par tous les pèlerins perdus dans le désert ».
Mais ne pas « chercher dans l’oasis même la religion de l’oasis […] car ceux-là mêmes qui jouissent de l’oasis sans la vivifier, ceux-là s’attachent d’eux-mêmes à leurs râteliers dans l’étable et, réduits au rôle de bétail, sont prêts pour l’esclavage » (Saint-Exupéry, Citadelle).
Pour ces chanteurs, la Lumière-guidance est aussi celle de « la Lune qui a brillé, reflet du Soleil qui luit », dans la chanson « la Dame à la Licorne ».
Ecoutez leurs chants et voyez qu’ils sont en adéquation avec les Enseignements « spirituels » auxquels les « lecteurs » sont habitués : ce Soleil, symbole archétypal du « Père », de « Dieu », du « Sauveur » (Les prodigieuses victoires de la Psychologie, Pierre Daco), c’est « l’astre-père » de Pierre Teilhard de Chardin (Le Phénomène humain) ; également le « Dieu trinaire » de la Chrétienté cher à Nicolas de Cues (Fidei Pace), ce « Dieu unique qui est en trois ». Trinité que l’on retrouve dans d’autres Traditions, mais aussi dans la corne tressée de la Licorne, « Trois et Une en Vérité (…) la Corne de l’Unité ».
La chanson ne rappelle-t-elle pas le Message de la Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste : « le Soleil en est le père, la Lune est sa mère … » ?
Certes, ces Aides et Guidances sur le chemin sont pour qui toutefois ouvre les yeux car « à quoi sert la Lumière du Soleil si on a les yeux fermés » dit un proverbe arabe. Ouverture véritable : « on ne voit bien qu’avec le cœur » nous dit le Petit Prince ; mais Vaillance est aussi demandée car a-t-on vu « champ de roses qui se fût gardé sans épines » ou « homme fort qui se soit attristé de son sort » [6] ?
Vaillance héroïque dont les plus hauts représentants s’incarnent sans nul doute sous les traits mythiques de la non moins mythique légende des Preux Chevaliers de la Table ronde s’élançant corps et âme vers « la Quête du Graal » dont Albert Béguin, en préface à l’œuvre du même nom dira qu’il s’agit d’une « œuvre de littérature spirituelle dont tous les détails « signifient » et servent à la transmission d’un certain message ».
La Voie du Bonheur parfait : de la Quête et de l’Amour … « Point n’est recherche de choses terrestres, mais des grands mystères du Très Haut Maître », où « Nul ne peut entrer en si haut service qu’il ne soit libre de tous vices » et où peu accèderont à ce statut de « chevalier célestiel », c’est-à-dire « de l’état humain la perfection » (La Quête du Graal), « ce havre qui lui ôterait enfin tous les fardeaux » [7]. Voie solitaire et difficile où peu seront élus mais comme y invite Wilhelm Reich : « Suis l’appel de ton cœur même si tu dois t’écarter de la route des âmes timides » (Ecoute petit homme !), et ce d’autant que « Dieu vomit les tièdes » nous rappelle la Bible et que « je n’ai jamais vu âme qui ose, qui vive une vie qui la chagrine » [8] !
Dans le même esprit, passage d’amours humaines à Amour divin par la prise de conscience de « toutes les amours terrestres limitées en se tournant vers l’au-delà des amours où seul est vrai Amour » [9] ; car « celui que tu aimes, il est dans ton cœur » (Ibn’ Arabi, le Chant de l’Ardent Désir).
Dès lors est valorisé « L’Amour de loin » « car aimer n’est pas ce que l’on croit … A vous emprisonner je n’ai nulle joie … Demeurer près de vous quoi qu’il advienne, c’est faire le jeu des sentiments étroits … ». Mais qu’est donc aimer ? « Aimer, c’est ce qui entraîne à être bien partout et chaque fois » !
« Soyez ce que vous êtes, c’est cela l’Amour » nous enseigne le Bréviaire du Chevalier (E.Y. Monin) : « être ne voulant pas dire chercher à être, ne signifiant point non plus vouloir changer le cours des choses » mais être tels « la Rivière et le Soleil qui servent la Nature toute entière sans vouloir la servir (l’asservir) ».
Mais qu’en est-il alors de cette légende qu’ils chantent où il est dit qu’Héloïse aima Abélard ? « Peu nous importe l’histoire car en Vérité, on n’aime que le meilleur de soi » (Héloïse et Abélard). Ecoutez Ibn’Arabi : « En réalité, personne n’aime l’aimé pour l’aimé lui-même, il l’aime seulement pour soi-même. Telle est la vérité sans aucun doute ! » (Traité de l’Amour précité). Ainsi en est-il de même du dit « coup de foudre » : « C’est elle ! C’est la seule que j’attendais depuis toujours ! Et l’homme ébloui, s’immobilisa … devant lui-même », et « c’est bien logique puisqu’il essaye de trouver à l’extérieur ce qui n’est pas réalisé à l’intérieur » (Pierre Daco, Les Triomphes de la Psychanalyse).
La Compréhension : Paix intérieure et Innocence … Ils la chantent, cette voie de réalisation intérieure avec « Saint Thibault de Provins » qui « jadis longtemps guerroya comme tous les seigneurs de son temps avant que de guerroyer en dedans pour faire place claire à son Seigneur ». N’appartient-il pas à tout être « que chacun trouve sa Terre Sainte, trouvant alors de son Seigneur l’empreinte » et ainsi « la voie de la Paix » [10] ?
On perçoit alors que « Charité bien ordonnée commence par soi-même », par le « reploiement illuminateur de l’être sur soi » (Teilhard de Chardin, ouvrage précité), le « Connais-toi toi-même … » delphique qui induit la voie de l’introspection, de l’autonomie, de la responsabilité en actes et en paroles exclusive de la recherche bien commode et fuyante d’un bouc émissaire ! « Et ainsi tu connaîtras l’Univers et les Dieux » …
Serait-ce ainsi le destin de chaque humain sur Terre ? Ce « Destin » que nous rappelle « le Grand Merlin », « support du Grand Esprit » qui « entraîne tous les vrais au meilleur des sommets, vers la Cause première qui les mit là sur Terre » [11]. « Instruit du savoir des Anciens, pénétré de l’amour chrétien, cette fusion dicta sa mission » nous dit le Chant de Merlin, et tel l’Incognito, « il est ici et là » et fait « courir art de Bonheur par humains chaleureux de Cœur » [12].
Ainsi apparaît, pour qui reconnaît l’Ordre des choses et leur rang dans la Hiérarchie universelle que « nul ne peut s’accoucher tout seul » (René Guénon, La Crise du Monde moderne), que « lorsque l’élève est prêt le Maître vient, et le Maître depuis longtemps, connait le disciple » (Bhagavad Gita), cependant ajoute l’Evangile : « Malheur à vous, guides aveugles » !
Mais qui sont ces seuls « vrais » que Merlin accompagne ? « Celui qui ne recevra pas le Royaume des Cieux comme un petit enfant n’y entrera pas » (Luc XVIII,7) ! Et les Derniers Trouvères d’insister : « Est enfant celui qui à chaque printemps reverdit ». Est-ce là la clé ? « La vraie virginité » de l’enfant : « celui qui le plomb en or transforme et celui qui au cœur de la forêt a su percevoir la Licorne », « celui qui sait qu’on ne voit bien qu’avec le cœur » [13] ?
Sohrawardi nous le confirme : « Il s’agit de l’Enfance au sens spirituel de l’insouciante ignorance qui précède l’engagement de l’Homme intérieur dans la Voie » (Epître sur l’état d’enfance).
Pour enfin la Vraie Vie … ! Ainsi, le Message des Derniers Trouvères est lumineux : redevenir tel l’enfant « qui n’a « même pas peur » … « et celui qui simplement quand le jeu plaît se met à jouer ». Ils rejoignent F. Nietzsche considérant que « dans chaque Homme est caché un enfant qui veut jouer » (Ainsi parlait Zarathoustra) et que « la maturité de l’Homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant » (Par delà le Bien et le Mal).
Alors est-il autre chose à faire que retrouver cet « état d’enfance », faculté naturelle que bien peu d’adultes conservent, « se prenant au sérieux » (le Petit Prince de Saint-Exupéry l’a dit !) ; et de s’ouvrir au Jeu de la Vie en réalisant, comme le soulignait déjà Shakespeare que « le Monde n’est qu’une scène de théâtre » ?
Le milieu « spirituel » lui-même n’aurait-il pas souvent tendance à oublier cela, à se prendre trop au sérieux dans certains Ateliers traumatisants ? Alors chantons l’« Art de Bonheur » comme ils le font ; les mélodies nous ferons déjà danser de joie de vivre, nous reposant ainsi le mental … Et ainsi plus « ouverts », retrouvant notre âme d’enfant, les Messages fort traditionnels (on l’a vérifié, non ?) des "Derniers Trouvères" nous nourriront, nous revivifieront peut-être !
C’est une autre technique que les Enseignements ex cathedra… Plus proche de celle des Litanies, Hymnes, Prières, Louanges, Glorifications … Pour vibrer Valeurs et Bonheur tout de suite !
Car c’est bien de cela dont il s’agit, trouver, dans l’Edifiant, la Voie du Bonheur… Non ?
[1] Les "Derniers Trouvères" sont un groupe de musique médiévale. Sur leur site internet, "Les Derniers Trouvères", ils se définissent comme suit : "Nous chantons le Moyen Age en français actuel, sur des mélodies médiévales ou composées dans cet esprit, afin de transmettre aux auditeurs toute sa richesse et sa puissance d’une manière agréable, simple et vivante."
[2] Toutes les phrases en couleur sont extraites des chansons des "Derniers Trouvères".
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
14 janvier 2021, par Richard
Ayant, pendant de nombreuses années œuvré dans la reconstitution médiévale je suis heureux de retrouver ici un article sur des amis avec qui j’ai souvent partagé. Leur talent ainsi que la haute spiritualité ainsi reconnus le méritent amplement ! Ultréïa les amis !
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
11 mars 2012, par Stella
Merci à vous, Méline, pour cet édifiant article, subtile analyse qui permet d’appréhender en profondeur l’art du Fin’Amor...
Merci aux Derniers Trouvères que j’ai eu le bonheur de voir et entendre en concert ; la subtilité, l’humour et la grâce du jeu scénique le dispute à la beauté et à la vérité de textes magnifiques ! Comme ils le disent si justement "Nous sommes tous ensemble dans le même bateau", et quelle merveille lorsque, à la fin de la représentation, chacun peut se joindre à la farandole et entrer dans la danse ! Musique éternelle si apte à réjouir et à réunir ! Et si d’aventure le bateau vient à tanguer dans la tempête, se ressouvenir de tels moments magnifiques aide à retrouver son cap...
Par leur message plein de sagesse, d’intelligence et d’ouverture, les Derniers Trouvères sont à n’en point douter les dignes héritiers des Troubadours ou Minnesänger du Moyen-Âge, Bernhard de Ventadorn, Walter von der Vogelweide...
En chemin vers "l’Etoile", selon une de leurs belles chansons, ils sont de belles lumières pour éclairer notre route...
Pour celles et ceux qui ont apprécié l’article et les Derniers Trouvères, retrouvez les en invités de la première émission "NEO MEDIEVAL" dédiée au Moyen Age sur la Web TV Radio Etoiles du Coeur, le 10 avril prochain de 17 h à 19 h :
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
4 mars 2012
Je n’ai qu’un grand Merci à vous dire à tous , " les trouvères , troubadours ,pour tous ce que vous m’offrez ! tant , dans vos couleurs, vôtre Joie perceptible , les sons des instruments et le Son de vôtre Voix Méline me donne envie de m’envoler...
Merci encore à toutes et tous pour vos appréciations des chants des Derniers Trouvères comme de cet article. Difficile de ne pas se pencher sur un tel "corpus" comme l’écrit Jillie, et il est intéressant de noter qu’effectivement le public des Derniers Trouvères ne relève pas de cette catégorie de "consommateurs sans secondarité". Peut-être même peut-on faire le même constat en ce qui concerne les amateurs du Moyen Age, en quête souvent de valeurs élévatrices voire préceptes de vie, donc sensibles aux messages émis.
Alors "manipulation mentale" oui, il y a pléthore de chansons jouant sur la corde sensible : qu’il s’agisse d’amour sirupeux (ballades, variétés), malheureux (country, blues), de chants "engagés", rebelles ou dits "à textes" etc ... Paroles d’endoctrinés-manipulés déjà, ne pouvant que perpétuer la manipulation sclérosante des masses manipulables !
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
27 janvier 2012, par Marc
Le monde est petit, le monde de la Tradition est un microcosme !
Quelle surprise de trouver l’enluminure de mon ami Pierrick comme illustration de cet excellent article.Cela vaut le coup d’oeil du Grand Architecte de visiter son site.http://argolance.free.fr/encadrements_d_art.htm
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
26 janvier 2012, par Jillie
Un article qui a de la "substance" ! Etonnant par rapport à tout ce que l’on lit un peu partout dans les "milieux" alternatifs ! Belle synthèse aussi des "messages" de toutes ces chansons ; je n’ai que deux des CD du groupe en question (ils sont bien fait aussi ! ) et cet article donne envie d’écouter les autres... et surtout de lire les paroles.
Je m’interroge : il y a eu une émission "jadis" sur les textes des chansons "populaires" sur une Radio "spiritualisante" ; ce serait bien d’étudier un peu plus les paroles de tout ce que les chanteurs essayent de nous mettre dans la tête ! Edifiant dans les deux sens du terme, sans nul doute ! En général, on ne voit pas ce que l’on ingurgite ; une vraie "manipulation mentale" pour ceux qui se contentent des émotions de la musique et pas du sens des textes ; une majorité d’auditeurs, nous assurent ceux qui les ont interviewés ; consommateurs sans secondarité ! Bravo pour l’étude de ce "corpus" des Derniers Trouvères. On pourrait dire que c’est un vrai travail de "thésarde" ; bravo Méline ! Et bravo aux paroliers ! Et bravo aux musiciens et chanteurs qui "portent" si bien ces textes ! Vraiment comme au Moyen âge, cette fonction des "trouvères" !
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
23 janvier 2012, par Astrid
Un immense merci pour cet article très intéressant qui replace Les Derniers Trouvères au Coeur de toutes les Traditions, à la croisée de la spiritualité et du simple Bon Sens. Au coeur du Vrai.
Merci à l’auteure et merci à ce groupe si Vivant dans le sillage duquel on ne peut rester indifférent et qui depuis tout ce temps, toujours nous surprend ! C’est bien la preuve que l’élixir de leurs chansons est cure de Jouvence et Amour toujours....
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
23 janvier 2012, par Maeva
Bel article qui, à travers l’hommage rendu aux "Derniers Trouvères", met à l’honneur l’Esprit du Moyen-Âge.
Ce groupe nous transmet avec Joie, Amour et Connaissance les valeurs de la Vraie Vie, les Vérités Universelles et la Joie du partage...
Qu’ils(elles) en soient tous remercié(e)s !
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
25 janvier 2012, par christian jarrelot
les paroles des textes que chantent les derniers trouvères lorsque ,je les ai entendu pour la premiere fois mon littéralement transporté dans un autre univers.et j’ai été séduit par leurs chants et le sens des paroles qui mon fait réver du moyen age ,et je suis devenu médiéviste.
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
22 janvier 2012, par Zibeline
Réjouissance à la lecture de cet article fort bien documenté et qui montre le chemin à suivre pour parvenir au bonheur. Le retour à l’état d’enfance, l’étoile que je suis (dans les deux acceptions de ce verbe). Accessible à ceux qui ont du coeur, le coeur simple de surcroit !
Ayant eu l’occasion de croiser sur mon chemin (de coeur évidemment) les Derniers Trouvères, j’ai vu comment ils cheminaient, forts de leur joie, de leurs couleurs, de l’intelligence de leurs textes, de leur liberté.
Messagers de l’Amour véritable ils vivifient ceux qui sont déjà joyeux et allument ceux qui n’attendent que l’étincelle salvatrice. Je peux en témoigner.
Que soit remerciée l’auteur de ce bel article !
Merci Zibeline pour votre message.
Toutes les personnes qui, comme vous, ont rencontré et écouté les Derniers Trouvères ont été touchées, leurs sens ainsi mis en éveil et dès lors réceptifs : (ré)animant "ceux déjà joyeux" ou "ceux attendant l’étincelle" comme vous le dites, mais aussi ceux qui, n’attendant rien en particulier, ont été saisis par la beauté des costumes, la convivialité contagieuse (voir à cet égard les regards enchantés des enfants regardant les beaux vêtements ou dansant spontanément, seuls ou en farandole à laquelle se mêlent aussi les adultes) ou les paroles édifiantes qui ont ici retenu notre attention !
La valorisation du "beau, du bien, du bon" est bien trop rare pour ne pas être signalée, "signalisation de l’Amour qui essaime" comme ils le chantent !
Merci également aux Baladins de la Tradition qui oeuvrent en ce sens !
La Spiritualité dans les chansons des "Derniers Trouvères"
23 janvier 2012, par Margot
Whaou ! Quelle merveille de nous donner ainsi à approfondir les Vérités qu’émettent les chansons des Derniers Trouvères : Sortir de la simple Joie d’écouter leur musique enthousiasmante pour pénétrer dans la profondeur du sens de leurs paroles... Quelle exploration !
Et puis ce parcours intérieur n’est-il pas facilité aussi par cette présentation si lumineuse qu’elle nous fait naviguer tout naturellement du "Monde et [s]a condition humaine" vers "la Vraie Vie" ... pour "trouver, dans l’Édifiant, la Voie du Bonheur" !!!